Une création de moi qui remonte a il ya presque un an.
Tirer, tout faire tomber
Tirer, tout faire tomber, comme une A. en forme. Oui, ça je t'en veux et on en reparle. Tirer attire, tiser agrippe. Se sentir trembler et palpiter. Entendre la musique. La comprendre mais pas arriver à la comprendre. Ecrire. Non, comprendre. Non-comprendre. Les comprendre. Comprendre ce mépris. Envie de tout raconter. Se dessécher. Envie de lui dire. De l'envoyer. De voir sa réaction. Ne pas comprendre et tout dire. Ne pas y arriver. Vouloir puis non. Ecrire, toujours écrire. Tout écrire. Ce que Balzac et Java Belle, Barjavel et les autres n'ont pas dit ni pensé. Transformer une virgule en point virgule. Se faire rembarrer et s'éloigner. Envie de remercier. L'Autre (avec une majuscule). Il est différent. Mais pourquoi n'en pas vouloir. Se dire qu'on ne sera pas compris. Toujours l'infinitif, c'est plus anonyme. Se balader sur une île et se dire que le dire sera se perdre. Il restera, non ne sera pas loin par la distance. Mais quelque chose se sera cassée. Pas comme un bruit de verre mais comme un traumatisme. Rien ne changera _?_ Pour ce qui aurait pu être synonyme de la fin d'une peur cela deviendrai alors une honte. Elle l'était déjà non ? Vouloir retirer mais finalement non. Ecrire soulage. Déjà le sourire remonte. Attendre d'être lu et compris. Si cette notion est toujours possible. En avoir mis trop. En faire trop. Ressembler à un cliché. Cliché de l'adolescent ? ou cliché de l'Autre. Finalement s'en foutre. Créer un rythme. Résister. Flancher. Tomber. Ne jamais s'arrêter. Penser aux autres, ceux qui comprennent et suivent. Les remercier, toujours les remercier.
L'aider et s'en rapprocher. Eviter d'idéaliser. En reparler. Oublier. En avoir une autre vue. Oui mais il... (trois petits points si distants et anonymes mais réellement synonymes d'autres thèmes). Se rendre compte puis abandonner.
Pourquoi en faire tant pour si peu ? Camoufler la situation, étouffer l'affaire. Rentrer et les retrouver. Tous y sont passés dans cet éloge. Ils s'y reconnaîtront ? Pourquoi un pluriel alors que le sujet est singulier. Oui, toi, je te parles, écoute moi. Pas entends-moi. Ne fais pas semblant. Puis juge et avise ton jugement s'il le faut. On vivra mieux. Je ne parle pas que de Katmandou. Merci de m'avoir suivi. A présent petit réquisateur replie ses petites antennes, éteint tout (le feu, son feu, la haine, la lumière, sa conscience, la musique). Conclure sur un Adieu fictif. Ranger et dormir. Danser jusqu'à n'en plus pouvoir. Tirer dessus le petit doigt relevé. Façon chique et élégante s'il en est. Fermer la porte et ne plus la ré-ouvrir.